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La demeure d'André Derain

La demeure, construite fin XVIIe - début XVIIIe siècle, a appartenu aux familles illustres des Bigot de Sainte Croix (dernier ministre des affaires étrangères de Louis XVI), des Basan (marchands d’estampes) puis à André Derain et sa famille

C'est l’une des plus anciennes maisons du village, acquise par le peintre le 23 juillet 1935. Le couple Derain s’y installe en janvier 1936 après avoir fait abattre des cloisons au rez-de-chaussée pour y créer un atelier. Le peintre, intéressé par les civilisations du monde entier, remplit rapidement la maison d’une vaste collection d’ouvrages. Il y accueille de nombreux artistes tels que Georges Braque, Balthus, André Dignimont, Alberto Giacometti, André Dunoyer de Segonzac, Pierre Reverdy, Louise de Vilmorin, Edmonde Charles Roux et Paul Poiret, Henri Sauguet et Jean Renoir ou encore Ambroise Vollard. Il y vécut, avec sa famille, jusqu’à sa mort, le 8 septembre 1954. Alice, son épouse, s’y éteignit le 20 juillet 1975, à l’âge de 91 ans. La nièce de l’artiste, Geneviève Taillade, qui fut aussi l’un de ses modèles privilégiés, habita encore cette maison durant une douzaine d’années.

Propriété de la ville

Le 17 octobre 2014, la commune de Chambourcy fait l’acquisition de la maison André Derain, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1986, et de son parc. L’objectif ? Reconstituer le cadre dans lequel le maître du Fauvisme, André Derain, a travaillé et vécu entre 1935 et 1954, en redonnant à sa maison l’aspect de l’époque. Une rénovation placée sous l’angle de l’intérêt général puisque l’espace offert par la maison est dédié à la culture.

Le 12 octobre 2019, la maison rouvre ses portes au public après des travaux importants. La Maison André Derain (anciennement nommée La Roseraie) est depuis accessible au public lors de visites-conférences organisées par l'Office de Tourisme Intercommunal mais également de nombreux autres événements organisés par la commune : visites-dégustations, concerts, conférences, expositions… Retrouvez toutes les manifestations à venir sur l'Agenda du site de la Maison, en cliquant ici.

Tous les ans, la Maison est accessible gratuitement lors des Journées Européennes du Patrimoine.

Le Parc

À l’époque d’André Derain, la maison était protégée par un parc de trois hectares qui renfermait des statues de style néoclassique, une pièce d’eau, une cascade artificielle et des « fabriques », petits édifices érigés à la mode du XVIIIe siècle. L’un d’eux, le temple de l’Amour, était orné de vitraux. Il y avait également les bâtiments d’une ancienne ferme, un potager, un terrain de tennis et une orangerie que Derain transforma en atelier d’été pour peindre et entreposer ses grands tableaux. Il avait aussi aménagé dans le pavillon jouxtant La Roseraie un atelier de sculpteur, un four pour cuire les céramiques et un tour de potier.

Des animaux peuplaient le parc : paons, boucs, et même chèvres ramenées de la ferme du Désert de Retz ainsi que de nombreux chats et chiens.

Aujourd’hui, bien que la superficie du parc soit plus réduite, on peut encore s’y promener depuis le printemps 2018 grâce à d’importants travaux.

Il est accessible gratuitement au public aux horaires suivants :

  • du 16 avril au 14 octobre de 8h à 20h30
  • du 15 octobre au 15 avril de 8h à 18h

A savoir :

Les deux roues et les chiens, même tenus en laisse, sont interdits. Il est également interdit de se baigner dans les étangs. Le règlement est établi en vertu de l'arrêté N°18/019 sur l'utilisation et la fréquentation du parc municipal André Derain.
 

Découvrez virtuellement la maison et en particulier l’atelier du maître en cliquant ici  et ici

Informations, tarifs et réservations directement sur le site de la Maison André Derain ici !